14/06/13

Djolu en marche : suite échange sur l'économie informelle,.....

Yannick Bokasola Il n’y a aucun investissement public. Dans ces conditions, il n'y a aucun effet d'éviction alors que les investissements publics sont pourvoyeurs d'emplois. Au lieu de libérer une fraction de la main d'oeuvre au chômage, cette grande partie de la population est larguée au marché de l'économie informelle. Comment pouvez-vous expliquer un responsable d'une famille qui transporte les bidons de Sésé pour ne toucher que 1000 CDF à la fin de la journée et après déduction de ses dépenses courantes (Cigarettes, une mesure de lotoko, restaurant....), il reste avec 500 CDF. Sa famille ne trouvera pas l'équilibre. D'autant plus que celui-ci ne trouve un emploi, ce créneau ne fait que renforcer la paupérisation de son foyer et surtout que si nous nous référons à une corrélation entre l'évolution des prix au marché et les encaisses oisives de la cité de Djolu. On ne peut y parler de l'Epargne, car c'est une contrée sous-bancarisée. Le marché du travail à Djolu semble être atypique. Il faut des études minutieuses ! C'est question de prendre un certain nombre d'initiatives; nous le pensons ! Pour les tireurs de Raphia par ex. Faut-il les regrouper en Coopératives où les recettes seront centralisées dans une même caisse et opérer une redistribution des salaires à la fin de chaque moi ? Autre chose qui est à déplorer à Djolu est le comportement des détenteurs des forces productives. Leur comportement risque de surpasser le Capitalisme, car le système Capitaliste dans son évolution, après avoir vu dans le rétroviseur les dégâts qu'il a commis, il s'est transformé à l'économie sociale de marché qui n'est autre chose qu'un système qui pense aux couches les défavorisées de la population. Ici, je me réserve de donne la liste pléthorique des preuves. Comme la pauvreté qui sévit à l'Equateur en général et à Djolu en particulier n'est pas un phénomène économique, l'éradiquer devient aussi un problème structurel. Beaucoup d'initiatives peuvent être prises en compte : Redonner la valeur à l'agriculture, Aménager les espaces portuaires et autres routes de dessertes agricoles du territoire, Micro crédits, Micro finances mais aussi le changement des mentalités..... Merci à tous les caractères qui nous ont donné le jour ! Le fruit de ces pensées comprend aussi mes riches entretiens avec certaines personnalités de Djolu. (Analyste Économiste à moi-même). il y a 20 heures · J’aime Roger Boketsu très bien, il faut penser un jour organiser une rencontre ou conférence peu importe le nom qu'on pourra donné, mais l'essentiel sera de réunir à Djolu les représentants de toutes les couches et forces vives de Djolu où on parlera de l'économie, la politique, l'environnement,... et produire un plan de développement avec des recommandations qui partiront de la base au sommet ( village, groupement, secteur, territoire, district, province et national). Ce document traduira les attentes des djolois et sera une feuille de route pour nos élus provinciaux et nationaux aussi, toutes les autorités locales commençant par le chef de village. Le jour où nous réaliserons ce rêve, nous serons capable de donner des pistes des solutions aux problèmes qui rongent notre coin. Le vrai développement doit partir de la base, malheureusement le cas de notre pays, on réfléchis dans les bureaux climatisés de Kin pour imposer la population leurs volontés. Même la conférence Nationale organisée dans notre pays devait être une conférence d'harmonisation des problèmes et résolutions de chaque territoire, district et province en vu d'adopter un plan national de développement. Malheureusement tout se limite à Kinshasa avec des partenaires étrangers. Si le secteur informel est beaucoup plus développé dans notre pays parce que la population ne se reconnait pas à travers leurs dirigeants d'où manque de confiance et ça sera très difficile de relever le défi de développement. A suivre,.....

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