27/10/08

Radio BOLOMBO


Le rêve est devenu réalité à Djolu. En effet sous l'initiative de l'ONG CDIB, le territoire de Djolu vient de se doter d'un émetteur FM. Il faut noter que c'est la MONUC section MBANDAKA qui a acheté cet équipement. La radio a été honoré lors de son inauguration qui a eu lieu le Dimanche 26 octobre 2008  d'une forte délégation du Gouvernement provincial conduite par le Vice Gouverneur son Excellence Monsieur Jean Claude BAENDE, l'honorable deputé provincial André BOFOLA,  le representant provincial de la sécurité, le chef de Division Provinciale de communication Mr. Joseph LOLOMBO, et Monsieur Constat BESAU.
Nous reviendrons avec beaucoup des détails après.

03/07/08

NOTIZIA MISNA Monkey pox nella Tshuapa

Il ‘Monkey pox’ (vaiolo delle scimmie) una malattia che l’organizzazione mondiale della sanità riteneva debellata, ma di cui dagli anni Ottanta si sono verificati focolai in Repubblica Democratica del Congo, ha contagiato 470 persone, causando 22 morti dall’inizio dell’anno. Lo ha riferito il portavoce dell’ufficio di sorveglianza epidemiologica della provincia di Mbandaka (est). Le zone più colpite, hanno precisato fonti mediche, sarebbero quelle di Lingomo, con 63 casi e quella di Boende, con 42. I medici ritengono che a causare la diffusione della malattia tra la popolazione sia la consumazione di carne di scimmia e scoiattolo, poiché il virus si trasmette dagli animali all’uomo. “L’epidemia ha avuto inizio nella zona di Tshuapa e si è propagata in tuta la provincia – ha detto August Makaya, esperto epidemiologo della regione – ma altri casi sono stati rintracciati di recente in Befale e Mopono”. Appelli sono stati diffusi alla popolazione per l’identificazione dei primi sintomi e per invitare le persone ad attenersi alle norme di profilassi.

Leggi Misna

18/06/08

IL SISTEMA SANITARIO A DJOLU E I FINANZIAMENTI DELLA BANCA MONDIALE

L'Ospedale Generale di Djolu ha l'aria di una struttura abbandonata ( come mostra l'immagine in basso), mentre in realtà conta la presenza di tre medici (un direttore di Zona di Santé, un direttore dell'Ospedale e un Capo del personale) e di infermieri qualificati.












Dopo la partenza di Medici Senza Frontiere nel dicembre 2005, si aspetta ancora l'intervento di Coopi finanziato dalla Banca Mondiale e si comincia a dubitare che ci saranno delle attività effettive nel Territorio. Secondo le informazioni in nostro possesso i fondi della Banca Mondiale sono stati sbloccati nel 2007 e fino ad ora non sono stati utilizzati per realizzare il progetto che la banca Mondiale ha finanziato, ma probabilmente per tenere in piedi l'Ufficio Coopi di Boende.
Per non arrendersi alla disperazione il Medico Chef de Zone di Djolu, Dottor Apollinaire KILUNDU spende le sue energie per spiegare la situazione attuale a tutti quelli che incontra a Djolu o altrove, come mostra la foto in basso dove lo vediamo parlare con i rappresentanti di una delegazione tedesca, coordinata da Roger BOKETSU, presidente di CDIB.















A che livello la situazione tra la Banca Mondiale e Coopi è bloccata? Probabilmente solo Dio lo sa. Dal 2006 diverse equipe di Coopi sono venute a Djolu per effettuare quelle che vengono chiamate "missioni esplorative" e lunghe discussioni con i medici per accordarsi sulla convenzione... ma fino ad oggi nessuna compressa finanziata dalla BM è arrivata nei depositi di medicinali dei Bureaux centrali del Distretto dell Tshuapa.
In basso gli scaffali del deposito centrale di Djolu, in cui si trovano solo preservativi ... e dei preservativi ci occuperemo in un prossimo post















per approfondire "la questione" Coopi alcuni link:
RADIO OKAPI
ALLAFRICA
RELAZIONE ATTIVITA' COOPI (punto 51)

UN DIGNE FILS DE DJOLU

Il n y a pas que le désespoir à DJOLU, certains dignes fils de ce territoire ont le souci et la conscience d'investir dans leur coin en dépit des pertes accumulées. Nous n'allons pas parlé des projets en chantier, mais ce qui existe et fonctionne. Monsieur ERIC LOKULI, a monté une baleinière qui lui a couté environs 60.000 $US avec ses propres moyens (sans appui extérieur) pour contribuer au désenclavement de son territoire. Deux voyages ont été déjà effectué KINSAHA - DJOLU/LOKELENGE - KINSHASA avec une consommation moyenne d'essence aller et retour de 85 futs par voyage. Ci dessous la photo de la baleinière au port de LOKELENGE et ce digne fils qui mérite beaucoup des félicitations et appui.

17/06/08

ATTIVITA' ECONOMICHE IN RIPRESA A DJOLU

Non c'è solo la disperazione a DJOLU, alcuni "figli del territorio" si sono impegnati ad investire in attività nella regione, nonostante le grosse perdite accumulate nel tempo. Ci sono diversi progetti in cantiere, qui vogliamo ricordarne uno che è già attivo: ERIC LOKULI ha creato una società di trasporto con una baleniera, che contribuisce al désenclavement del territorio (costo dell'impresa circa 60.000 $vUS , senza finanziamenti esterni).
Sono stati effettuati due viaggi: KINSAHA - DJOLU/LOKELENGE - KINSHASA con una consumazione media di benzina per l'andata e il ritorno di 85 fusti a viaggio (200 litri a fusto).
Qui in basso la baleniera nel porto di LOKELENGE e il Signor LOKULI, che merita molte felicitazioni e incoraggiamento.

14/06/08

LA SANTE A DJOLU

l'hôpital Général de Référence de Djolu, donne l'image d'une structure abandonnée (comme le montre l'image ci dessous), en dépit de la présence des trois médecins ( 1 médecin chef de zone, 1 médecin directeur et 1 médecin chef de staff) et les infirmiers qualifiés.











Depuis le désengagement de MSF-B en Décembre 2005 , l'appui de la Banque Mondiale via COOPI se fait toujours attendre et on commence à douter de la réalisation effective des activités sur terrain. Selon les informations à notre possession, les fonds de la Banque mondiale ont été débloques depuis l'année 2007 et jusqu'à présent seul COOPI avec son personnel bénéficient au détriment de la pauvre population au non de qui la Banque Mondiale à débloquer les fonds. Pour ne pas se plonger dans le désespoir le Médecin Chef de Zone de Djolu, Docteur Apollinaire KILUNDU essaye de plaidoyer auprès de tout ce qu'il rencontre à Djolu ou ailleurs afin de les présenter la situation réelle du terrain comme la photo ci dessous montre (lors de la visite d'une délégation Allemande conduite à Djolu par Mr. Roger BOKETSU, président de CDIB)















A quel niveau la situation de la Banque Mondiale avec COOPI est bloquée ? C'est peut être Dieu seul qui a la réponse. Depuis 2006 plusieurs équipes de COOPI font des descentes sur terrain pour des soit disant mission explo et des longues discutions avec les Médecins chef de zone pour se mettre d'accord sur la convention, mais jusqu'à présent aucun comprimé de la Banque Mondiale n'a atterri aux différents dépôt des Bureaux centraux de District de la Ts
huapa.
Ci dessous les étagères vides du dépôt central de Djolu dont le seul les préservatifs occupent des places, .... nous reviendront avec les preservatifs

30/05/08

Riabilitazione delle infrastrutture viarie

Nell'ambito della ricostruzione post bellica del Paese, il Territorio di Djolu sta facendo la sua parte... l'AT (Amministratore del Territorio) ha soprannominato "DJOLU MIROIR" una serie di lavori di riabilitazione e ricostruzione delle infrastrutture viarie, che hanno avuto inizio lo scorso anno e che proseguono tuttora, con grande soddisfazione della popolazione.
Attualmente si può circolare in automobile senza grandi problemi all'interno del Territorio di Djolu.
Certo questi lavori rischiano di essere vanificati dallo stato di degrado avanzato che caratterizza ancora ponti e strade dei territori che circondano Djolu: BEFALE, YAHUMA, BONGANDANGA, BOKUNGU e IKELA. Dato che per raggiungere da Djolu i grandi centri BOENDE, KISANGANI, BASANKUSU… è necessario attraversare questi Territori.

La speranza è che gli AT dei Territori vicini imitino l'esempio di Djolu che senza grandi mezzi è riuscita a realizzare alcuni interventi di riabilitazione delle infrastrutture come le foto seguenti mostrano.


27/05/08

La Réhabilitation des Infrastructures routières de Djolu

Dans le cadre de la reconstruction de notre Pays après plusieurs années de guerre, le Territoire de Djolu n’est pas resté indifférent à ce mot d’ordre qui est d’ailleurs surnommé par l’actuel Administrateur de Territoire de Djolu « DJOLU MIROIR ». C’est à ce titre que les travaux de réhabilitation des infrastructures routières de Djolu ont commencé depuis l’année passée et se poursuit normalement à la satisfaction de la population (comme les photos ci - dessous montrent). Actuellement on peut circuler sans problème dans toute l'étendue de Territoire de Djolu par véhicule.

Mais, ces travaux risquent d’être annulés par l’état de dégradation très avancé des routes et ponts des Territoires qui entourent Djolu (comme si l'État n'existe pas dans ces Territoires) à savoir : BEFALE, YAHUMA, BONGANDANGA, BOKUNGU et IKELA. S’il faut sortir de Djolu par route vers les grands centres (BOENDE, KISANGANI, BASANKUSU,…) on doit traverser ces territoires.
Nous invitons nos voisins d’imiter l’exemple de Djolu qui n’a pas des moyens spéciaux pour réaliser les travaux de réhabilitation des infrastructures.

La Réhabilitation des Infrastructures routières de Djolu

Dans le cadre de la reconstruction de notre Pays après plusieurs années de guerre, le Territoire de Djolu n’est pas resté indifférent à ce mot d’ordre qui est d’ailleurs surnommé par l’actuel Administrateur de Territoire de Djolu « DJOLU MIROIR ». C’est à ce titre que les travaux de réhabilitation des infrastructures routières de Djolu ont commencé depuis l’année passée et se poursuit normalement à la satisfaction de la population (comme les photos ci - dessous montrent). Actuellement on peut circuler sans problème dans toute l'étendue de Territoire de Djolu par véhicule.
Mais, ces travaux risquent d’être annuler par l’état de dégradation très avancé des routes et ponts des territoires qui entourent Djolu (comme si l'État n'existe pas dans ces Territoires) à savoir : BEFALE, YAHUMA, BONGANDANGA, BOKUNGU et IKELA. S’il faut sortir de par route pour les grands centres (BOENDE, KISANGANI, BASANKUSU,…) vous devez traverser ces territoires.
Nous invitons nos voisins d’imiter l’exemple de Djolu qui n’a pas des moyens spéciaux pour réaliser les travaux de réhabilitation des infrastructures.


08/05/08

L'AMMINISTRAZIONE PUBBLICA IN CONGO

E' dal periodo post-coloniale che a livello amministrativo poco o niente funziona nella RDC e a Djolu in particolare. Questo stato di fatto è una delle cause del ritardo nello sviluppo del nostro paese.
Le sedi degli uffici pubblici nel territorio di Djolu ad esempio, sono sempre state negli edifici ex-coloniali, ma in 48 anni non è mai stata fatta manutenzione e i pochi rimasti in piedi sono in stato di abbandono. Si tratta dell'edificio che ospitava la residenza dell'ex Comandante della Gendarmeria, dell'Ufficio dell'operatore T.S.F. e della sua residenza, della residenza del veterinario del Territorio, dell'ufficio delle Forze Armate Congolesi, della residenza del Capo dell'Agence National de Renseignements e delle residenze della Polizia.
Cosi che a Djolu solo l'Amministratore del Territorio e i suoi assistenti: segretario e capo ufficio avevano una sede fisica per il loro Ufficio. Per gli altri amministratori pubblici funzionava il così detto "ufficio portatile", cioè quando si incontrava il funzionario, che fosse per strada, al mercato o al bar, gli si esponeva il problema e si sbrigava la pratica sul momento, per scrivania la schiena dell'utente o le ginocchia del funzionario...
L'attuale Amministratore del Territorio di Djolu Monsieur Bonny AWAZI IMILI ha fatto ristrutturare uno dei vecchi edifici coloniali, vi trovano ora posto undici uffici per dodici reparti amministrativi, una sala d'aspetto, un magazzino del reparto "Lavori pubblici e Infrastrutture" e una sala riunioni. Questo lavoro di ristrutturazione è stato realizzato senza aiuti finanziari esterni.
Presto anche l’Education Nationale (ufficio decentrato del ministero dell'Istruzione) avrà un suo ufficio, la costruzione è già stata realizzata manca solo la copertura.
C'è la speranza che con questa nuova organizzazione l'amministrazione pubblica di Djolu inizi a lavorare realmente per il ben essere della popolazione.
Felicitazioni all'Amministatore del territorio e al Responsabile dell'Education Nationale di Djolu Monsieur Louis Gérard LOKESA che dimostrano che con un po' di buona volontà si possono fare grandi cose. Non è che un inizio, noi li incoraggiamo ad impegnarsi ancora nella speranza che i rispettivi responsabili nazionali li sostengano nel loro operato.

L'ADMINISTRATION PUBLIQUE A DJOLU

Depuis que le colonisateur a quitté la République Démocratique du Congo et le Territoire de Djolu en particulier, rien ne va sur plan administratif. L’Administration publique est très désorganisée au Congo d’une façon générale. Cela est l’une des causes du retard de développement que connait notre pays.
Concernant le Territoire de Djolu, les maisons qu’avaient laissées les colonisateurs, bien que le Territoire de Djolu n’a pas connu des grandes constructions, les quelques structures ou maisons restées ne faisaient que disparaitre progressivement : il s’agit de la résidence de l’ex. Commandant de la Gendarmerie, le Bureau de l’opérateur T.S.F et son habitation, la maison d’habitation du vétérinaire de Territoire, le Bureau des Forces Armées Congolaise, la résidence du Chef de Poste de l’Agence National de Renseignements et les maisons d’habitation des policiers.
L’Administration publique à Djolu en dehors de l’Administrateur de Territoire, ses Assistants, le secrétariat et le chef de Bureau qui avaient les Bureaux les autres services de l’Etat avaient les bureaux portatifs c'est-à-dire où que tu les rencontres le chef de service va te donner tout ce que tu as besoin (documents,…) s’il faut payer tu le fait sur place (même si vous vous rencontré au cours de route, dans un débit de boisson, dans le marché,…) tout va se conclure là-bas, la table c’est le dos du client ou le genou de chef de service
L’actuel Administrateur de Territoire de Djolu, Monsieur Bonny AWAZI IMILI a réhabilité un bâtiment laissé par les colons qui abrite désormais 11 Bureaux dont 12 Services, une salle d’attente, un dépôt pour les Travaux Publics et Infrastructures et une salle de réunion et ceci sans aucune aide extérieure. Nous espérons qu’avec cette organisation, les services de l’Etat de Djolu vont réellement travailler pour le bien être de la population
48 ans après l’indépendance, seulement un bâtiment vraiment réhabilité et bientôt l’Education Nationale aura un Bureau, déjà construit, mais que les chaumes seront remplacées en tôle dans un bref délai.
Félicitations à l’Administrateur de Territoire et le Responsable de l’Education Nationale à Djolu Monsieur Louis Gérard LOKESA qui démontrent qu’avec un peu de volonté on peut faire des grandes réalisations. Ce n’est qu’un début nous les encourageons de faire encore plus et à leurs hiérarchies respectives de les assister dans ceux qu’ils font.

02/05/08

Novità da Djolu

Roger Boketsu presidente di CDIB nostro partner nel progetto, si trova a Kisangani per qualche mese.
Dalle pagine di questo blog ci aggiornerà sulla situazione di Djolu. Seguono già i primi post sulla situazione sanitaria e una misteriosa epidemia negli allevamenti di suini...
Grazie a Roger

EPIDEMIA DECIMA GLI ALLEVAMENTI SUINI

Durante i mesi di ottobre, novembre e dicembre 2007, gennaio e febbraio 2008, una epidemia ha decimato gli allevamenti suini del Territorio di Djolu.
Nessuna misura è stata presta da parte delle autorità statali, nessun risarcimento è stato garantito alla popolazione allevatrice, già alle prese con numerosi problemi (pagamento delle tasse scolastiche per garantire l'accesso a scuola dei figli, pagamento di diverse tasse statali etc.).
Le autorità locali (l'Amministratore del Territorio e il Medico direttore della Zona di Santé) hanno lanciato invano un SOS alle rispettive gerarchie. L'unica misura adottata è stato il divieto imposto alla popolazione di consumare la carne degli animali deceduti. Questo divieto non è stato ascoltato, la popolazione è arrivata ad uscire la notte per dissotterrare gli animali e prenderne la carne.
Fino ad ora le cause di questa epidemia sono sconosciute, non è stata avviata nessuna inchiesta e non si conoscono le conseguenze che possono ricadere sulla salute della popolazione, soprattutto di coloro che hanno consumato la carne degli animali malati.

LA SALUTE A DJOLU

La situazione sanitaria nel territorio di Djolu resta molto preoccupante: l'intervento di COOPI finanziato dalla Banca Mondiale si fa ancora aspettare, molte le promesse, i seminari, le missioni esplorative…. Ma la popolazione non sa affrontare la situazione ed è lasciata alla sua triste sorte. La volontà di 4 medici presenti a Djolu (3 della Zona di Santé di Djolu e 1 di Lingomo) non è sufficiente. Devono assistere impotenti a molti casi di decessi dovuti alla mancanza di materiale medico e soprattutto di medicine.
Dopo la partenza di MSF-Belgio dalla zona di Santé nel dicembre 2005, la situazione è divenuta disastrosa (la copertura sanitaria garantita attraverso MSF variava tra il 30 e il 40%).
I redditi della popolazione non permettono l'accesso alle cure mediche.
La sfortuna non viene mai da sola, si dice.. a questa situazione catastrofica, si aggiunge un tasso di HIV positivi molto alto. E' passato dal 16% nel 2006 al 39% nel 2007 nella sola Zona di Santé di Djolu, con una popolazione di meno di 161 500 abitanti (su una popolazione totale del Territorio di 250 000)
Nella ZS di Djolu l'analisi si fa solo in due strutture (Ospedale di DJ e Centro di Santè di Yoseki), solo per i casi di trasfusione.
Molti casi sospetti sono segnalati nella ZS ma non esistono strutture che effettuano le analisi. La popolazione vive nell'ignoranza rispetto a questa pandemia, non esiste nessuna struttura permanente che si occupi perlomeno della sensibilizzazione e dell'informazione.
Diversi programmi di lotta contro l'AIDS esistono nel Paese, soprattutto nelle città (come Mbandaka capoluogo della Provincia). Ma questi programmi non sono attivi nelle zone rurali, come se qui l'AIDS non esistesse e non mietesse le sue vittime.
E' molto triste perché questo flagello nei villaggi è vissuto ancora come un mito e decima la popolazione, soprattutto giovani... incredibilmente i decessi dovuti all'AIDS sono spesso attribuiti alla magia nera.

L’ELEVAGE DES PORCS DECIMES A DJOLU

Il s’est passé pendant les mois d’Octobre, Novembre, Décembre 2007, Janvier et février 2008, une épidémie qui a emporté tous les élevages de Porc dans le Territoire de Djolu. Aucun secours n’a été apporté à cette population déjà meurtri par des nombreux problèmes de leurs vécus quotidiens (scolarisation de leurs enfants, payement des différentes amendes de l’Etat, règlement de certaines affaires coutumières,…)
Les autorités locales (Administrateur de Territoire, le Médecin chef de zone de santé) ont lancé en vain un S.O.S au niveau leurs hiérarchies respectives. Une mesure conservatoire avait été prise empêchant les personnes de consommer la viande des pors succombés, mais celle-ci n’était pas suivie car la même population partait la nuit les déterrer pour manger.
Jusqu’à présent les causes de cette épidémie ne sont pas connues, aucune recherche n’a été entreprise et on ne sait pas encore les conséquences sur la santé de cette pauvre population qui a bien consommé la viande.

30/04/08

LA SANTE A DJOLU

Une situation préoccupante dans le Territoire de Djolu, l’appui de la Banque mondiale à travers COOPI se fait toujours attendre, beaucoup des promesses, séminaires, missions explo,…. Dans tout ça la population ne se retrouve pas, elle est laissée à son triste sort. La volonté de 4 médecins (3 ZS de Djolu et 1 ZS de Lingomo) présents à Djolu ne suffit pas. Ils assistent impuissant à beaucoup des cas des décès par manque criant de matériels surtout les médicaments. Depuis de désengagement de MSF-B de la zone de santé de Djolu en Décembre 2005 rien ne marche (d’ailleurs la couverture sanitaire de MSF variait autour de 30 à 40%) le revenu de la population de Djolu ne le permet pas de se prendre en charge en soins médicaux.
Le malheur ne vient jamais seul dit-on, il s’ajoute à cette situation catastrophique le taux de sérologique HIV+ très élevé. Il est passé de 16% en 2006 à 39% en 2007 dans la zone de santé de Djolu seulement pour une population d’au moins 161500 habitants sur plus de 250000 habitants que compte le Territoire de Djolu. Pour la ZS Djolu le dépistage se fait seulement dans deux structures (l’HGR Djolu et le CSR YOSEKI) uniquement pour des cas de transfusion sanguine.
Plusieurs cas suspects sont signalés dans la zone de santé, aucun centre de dépistage n’existe. La population vie dans l’ignorance totale face à cette pandémie, il n’existe aucune structure permanente qui s’occupe ne serait ce que de la sensibilisation.
Plusieurs programmes de lutte contre le Sida existent à travers le Pays surtout dans les villes (MBANDAKA,…), mais ces programmes ne sont pas visibles dans les zones de santé rurale, comme si le SIDA n’est pas dans les milieux ruraux et ne tue pas. C’est triste car ce fléau du siècle est encore un mythe aux villages et décime la population surtout les jeunes malheureusement les décès causé par le SIDA sont attribués aux sorciers.

28/04/08

Roger Boketsu, président de l’Ong CDIB, est à Kisangani.
Il va nous informer de la vie à Djolu, en attendant que notre Télécentre cesse d'être un rêve et devient une réalité..
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